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Saïed: ''Qu'on cesse de s'ingérer dans nos affaires intérieures...''

Le président de la République, Kais Saïed, s'est dit étonné de la contrariété d'un certain nombre de pays étrangers, face à l'arrestation de ceux qui appelaient à la guerre civile, en référence au chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi.

"La loi a été appliquée par des magistrats honorables... Nous n'avons pas arrêté une seule personne pour une opinion qu'elle a exprimée ou une position qu'elle a prise", a-t-il déclaré.

Et d'ajouter: "Qu'est-ce que cela signifie pour eux d'exprimer leur agacement, concernant l'arrestation d'une personne, alors qu'ils ne se sont pas inquiétés, lorsque treize soldats ont été égorgés, pendant le mois de Ramadan et au moment de la rupture du jeûne, ou lorsque le bus de la sécurité présidentielle a explosé?"

Dans le même sens, le président de la République a estimé qu'une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Tunisie est inacceptable.

"On est un pays indépendant et souverain et on ne permet à personne d'y interférer (...) Notre histoire dans la lutte pour les droits et les libertés est bien plus profonde que l'histoire de nombreux pays et on n'a pas exprimé notre mécontentement, lorsque des personnes ont été arrêtées dans plusieurs capitales, car c'est leur affaire intérieure.

Kais Saïed a ainsi appelé à ce qu'on cesse de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Tunisie.

"Nous ne sommes pas des élèves, attendant que des leçons nous viennent de n'importe quel côté (...) Celui qui croit qu'il y a un classement différentiel des pays, délire... Le peuple tunisien n'abandonnera jamais sa souveraineté et nous continuerons notre processus pour atteindre les objectifs fixés", a-t-il assuré.

 

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